Enquête en cours... [libre]

Lieutenant Cole James Tucker. Un officier soi disant bourré de talent. Même pas fichu de retrouver une poignée d'ados !

Le policier ruminait ses pensées tout en déambulant dans les rues de la ville, les mains enfoncées dans les poches, regardant autour de lui dans l'espoir vain de trouver un infime indice qui pu relancer son enquête. Mais il n'y avait rien. Rien. Quetchi. Nada. Niet. Cole poussa un soupir qui surprit les autres passants. Cela faisait un moment qu'il bossait sur cette affaire, depuis la disparition du jeune Jefferson et il n'avait aucune piste tangible. La fugue était trop improbable pour la plupart des gamins. Cette idée débile d'un tueur qui ne laisserait aucune trace était aberrante pour le lieutenant. Le crime parfait n'existait pas. Et qui pouvait bien se donner la peine d'enlever autant de gosses ?

Il avait intérogé tous les parents ou presque. Les voisins, les amis, les profs, les proviseurs. Rien. Certains des ados étaient plutôt exhubérant, d'autres discrets, mais rien peu ou proue ne les reliait ! Ils avaient tous entre 12 et 18 ans, vivaient dans Eochaill ou ses alentours, ils fréquentaient tous les écoles de la ville, allaient dans les mêmes cinémas, les mêmes centres commerciaux,... Comme tous les jeunes de cette ville !

Les parents ne pouvaient pas tous être impliqués, certains étaient effondrés, d'autres faisaient face avec courage, mais tous semblaient tristes.

Rien. Vraiment rien.

Cole se passa la main dans les cheveux. Il s'entétait, alors que la plupart des membres de son équipe étaient prêts à baisser les bras. Voir tous ces parents inquiets, ça lui foutait les nerfs. En ce moment il carurait même au café, alors qu'il détestait cela ! Il passait son temps dans les rues, ou au bureau à examiner toutes sortes de choses sans importances, si bien que niveau vie sociale, c'était plus désert que l'antarctique. Cela faisait plus d'une semaine qu'il n'avait pas écouté sa messagerie vocale ou consulté ses e-mails. Il avait l'impression d'avoir vieilli de dix ans. Mais il ne baisserait pas les bras.

//je répond ^^//

Riku avancé dans les rues de la ville, la tête basse, les yeux fixés au sol. Le silence régnait, l'aube était là depuis peux. Il faisait un vent horrible, gelant la moindre parcelle de son corps. Ses cheveux blonds ondulaient derrière elle.
Elle ressera son manteau autour d'elle, une envie soudaine de sortir l'avait prise il y a une heure. Elle avait donc prit une douche, un petit déjeuner et était sortit, alors que la nuit était encore là. Cela lui arrivait souvent, mais pourquoi elle ne le savait pas, elle se contentait de répondre à ses pulsions.

Les rares passants, se retournaient sur le passage de cette jeune femme, seule et d'un beautée étrange. Elle les dédaignait, semblait même pas les voirs.

Elle leva les yeux vers le ciel, des yeux remplis de tristesse. Tant de questions sans réponses. Tant de problèmes, sans rien pour l'aider à comprendre. Tant de mystères, d'évènement étrange.

Un passant la scruta, cette jeune femme aux yeux bleue, semblait vraiment perdue. Elle était seule, apparament sans défense. Visiblement une bonne proie. Ses vêtements, paraissaient bien beaux. Peu être qu'elle était pleine aux as ?

Riku se passa les mains dans les cheveux. Il était temps de rentrer, de plus elle n'avait pas beaucoup dormit et elle devait travailler aujourd'huis. Elle fit demie-tour, quand une main l'attrappa par derrière et l'embarqua dans une ruelle. Elle ne se débatit pas, mieux valait s'écarter des passants. On la cogna contre le mur de la ruelle. Elle plisa le nez, ça puait.
-Toi pas un cris, ton fric et vite.
Elle observa silencieusement le voleur.
-Je blague pas, ton fric.
-Malheureusement j'ai eu la bonne idée de partir ce matin me ballader sans argent, il faut dire que le matin je suis un peu dans les nuages. Désolée, pouvez vous me lacher maintenant ?
-Sale...
Riku finit par prendre la mouche, elle attrappa le bras le plus proche d'elle, fit une clée et lui cassa le bras sans pitié. Elle le bouscula à terre, lui jeta un dernier regard aussi froid que la glace et partit la tête haute.
Non mais pour qui il se prenait celui là ?

Elle reprit sa route en sens inverse, ne voyant pas l'homme qui regardait dans tout les sens. Elle continua et se fut la chute. Elle resta un petit moment les écarquillés se demandant comment elle avait fait pour se retrouver à terre, avant de comprendre qu'elle était rentrée dans quelqu'un. Toujours de mauvaise fois elle reporta la faute sur l'homme:
-Non mais vous pouvez pas regarder où vous allez ? C'est pas possible ça !
Elle ne prit même pas en compte que l'homme pouvait avoir entendu le hurlement de douleur du voleur lorsqu'elle lui avait brisée le bras.
Elle se releva en époustant ses habits, fusillant l'homme de ses yeux bleu glaciales.

Cole regardait de l'autre côté de la rue lorsqu'une personne lui rentra violement dedans. Il fut à peine destabilisé, mais la personne qui l'avait percuté, elle, fut assez violemment projetée au sol. Il prit la peine d'examiner rapidement la jeune femme. Blonde. Les yeux d'un bleu captivant. Belle.

Non mais vous pouvez pas regarder où vous allez ? C'est pas possible ça !

Il la regarda d'un air surpris et avant qu'il ne puisse l'aider à se relever, elle le fit, tout en l'assassinant du regard. Il sourit, amusé.

Désolé, mais mon attention était prise à ce moment là.

Il lui semblait qu'elle venait de la direction où s'était élevé un cri juste auparavant.

Excusez-moi, mais il m'a semblé entendre un cri... Voyez, je suis de la police, et je suis en service, donc s'il s'est passé quelque chose dont vous avez été témoin, parlez m'en s'il vous plait, mademoiselle ... ?

Il avait sortit sa plaque, par habitude. Lieutenant C.J. Tucker et toutes les autres informations concernant son statut d'agent de sécurité civile. SOn holster contenant son arme de service était accroché à sa droite.
En vérité, il n'était pas en service, dans ce secteur là, mais son enquête lui laissait une assez grande liberté de mouvements.

Une fois que la jeune femmeeut regardé la plque, il la remis dans la poche de son pantalon et attendit que la jeune femme décline son identité et réponde à sa question.

Riku le détailla des pieds à la tête, pendant qui lui posait sa question. Elle prit un petit instant à se rappeller du voleur. Un large sourire étira ses lèvres et ses yeux étincellèrent de malice:
-Moi, monsieur l'inspecteur ? Non j'ai rien vu du tout. P'tête un chat ?
Elle parlait sur un ton innocent, provoquant l'autre, on voyait clairement qu'elle se moquait de lui.
-Mais je vous assure que si je me rappelle de quoi que ce soit je vous ferais signe.
Elle pencha la tête de coté:
-Oh, à moins que je n'ai le droit d'avoir votre numéro de telephone pour vous appeller ?
Elle fesais preuve d'un sacré culot, sans la moindre trace de peur.
-Mais voyez vous, là je suis pressée, mon boulot m'appelle, alors soyez gentil et dégageait le passage merci.
Elle le dépassa en lui jettant un regard amusé:
-Comme je sais que vous voulez absolument me voir, je vous dit à la prochaine, je suis sur que vous me trouverez rapidement.
Elle lui fit un signe de la main, disparessant au coin d'une rue.

Elle se moquait de lui, c'était aussi clair que de l'eau de roche et, malgré ses soucis, force lui fut de reconnaitre qu'il était amusé par la malice et l'insolence de la jeune femme. Il la laissa s'éloigner dans une direction, et partir dans l'autre. Il tourna dans une ruelle. Des poubelles renversées témoignaient d'une altercation et non pas d'un chat. Mais il ne fut pas étonné. Il ne se doutait pas de ce qui avait bient pu se passer ici. Il y avait souvent des vols à la tire...

Il rebroussa chemin, marchant à vive allure, sur les traces de l'inconnue. Il lui fallait des explications. Et un nom. Courant presque, il bifurqua dans une rue, et aperçut l'éclat d'une chevelure blonde. Il coupa par une rue trasversale pour atterir devant la jeune femme.

Il la précéda ainsi de peu de temps, et attendit que la jeune femme arrive, les bras croisés, adossé nonchalament contre un mur.

Permettez que je vous accompagne ? Des fois qu'il y ait d'autres chats dans les parages ?

Elle le regarda, fronçant les sourcils, à priorie il se moquait aussi de lui.
-Voyez vous monsieur, je sais m'occuper toute seule des chat errant, je devrais donc m'en sortir par moi même.
Elle fit mine de réfléchir:
-Oh, vous voulez certainement un nom ? Je vous le donne puis je pars travailler. Je suis Callie Devel. Heureuse de vous rencontrer.
Elle le salua bien bas, savourant déjà le fait qu'il cherche son adresse avec un faut nom. Un petit sourire narquoi illumina son visage.
Maintenant c'était le jeu du chat et de la souris, qui gagnerais ? Et quand remarqurait-il qu'elle lui donnait un faut nom ?
Elle se rapprocha un peu plus de lui, le dévisagea, s'écarta et s'éloigna d'un pas paissible.
-Je pars sinon je vais réellement être en retard, à la prochaine inspecteur.
"A jamais mon pauvre, tu vas chercher quelqu'un inexistent."

"Callie Devel... Mais bien sur... Et si je recherche dans un des fichiers de rescencement, je ne tomberais sur personne."

Cole était quelqu'un de méfiant par nature, il n'était donc pas dupe quant à l'identité de la jeune femme. Il la laissa pourtant partir. Qu'aurait-il pu faire d'autre ? L'inculper ? De quoi ? Il n'avait rien hormis des poubelles renversées. Il se frotta pensivement le menton, et sentit un début de barbe lui rapper le bout des doigts. Super, non seulement, il avait sur les bras un tas dossiers de disparitions inexpliquées, et en plus, voilà qu'une inconnue cherchait à lui dissimuler son identité.

SI jamais vous revoyez ce genre de chat, demandez à voir Cole Tucker , lui cria-t-il alors qu'elle disparaissait au loin.

Bien qu'il fut presque sûr qu'elle 'nen ferait rien. Dommage, elle avait l'air d'être une personne intéressante.

Elle l'entendit crier:
SI jamais vous revoyez ce genre de chat, demandez à voir Cole Tucker
Elle ne répliqua rien et continua son chemin. Une fois arrivé à son boulot, récent faut dire qu'elle avait la mauvaise manie de se faire virée pour cause de mauvaise conduite, elle se mit à calculer les colones de chiffres.
Malheureusment pour ses employeurs, elle n'aimait pas particulièrement les chiffres se qui eut pour effet de l'endormir. Elle n'avait pas dormit beaucoup la nuit dernière, alors les chiffres soporifiques n'en parlons pas. Elle commença sa sieste, la tête appuyée contre le clavier de l'ordinateur, le souffle légé. Un sourire sur les lèvres, se pauvre inspecteur devait l'avoir oubliée maintenant à moins qu'il ne cherche son adresse pour éclaircir le mystère du chat ? Son rêve défila devant elle, imaginant l'homme entrain de pester. Soudain elle se réveilla en sursaut, son patron avait eut la mauvaise idée de venir la voir et hurlait maintenant. Riku se boucha les oreilles, se qui augmenta la colère du patron.
-Mademoiselle ! Je vous demande de faire vos bagage, vous êtes virée ! Ce n'est pas la première fois que vous dormez à la place de calculer !
Elle lui jeta un regard à glacer le soleil, puis se leva, commençant à rassembler ses affaires.
Le directeur la conduisit droit vers la porte de sortit et c'est à peine s'il ne la jeta pas dehors.
-HORS DE MA VUE !
La porte claqua sur lui. Elle s'épousta en grimaçant vers la porte:
-Mais pour qui il se prend celui là ? J'ai juste dormi, un coup d'oeil à sa montre, j'ai juste dormit deux heures, ça va pas le tuer que je sache !
Elle partit en marmonant des injures. Son regard fut alors attiré par une silhouette familière, elle regarda discrètement, mais oui c'était bien son ami le voleur qui la regardait ouvertement, un bras en écharpe, accompagné par d'autre personne inconnue.
Riku lui tira la langue, puis l'ignora, façon il y avait trop de monde pour se battre ici, il fallait s'écartait pour arranger leur différents une bonnes fois pour toute.
Elle s'éloigna, suivit de peu par le groupe.

Cole avait continué sa ronde, attentif à tout et n'importe quoi, un détail quelconque qui aurait pu lui permettre de progresser, d'aller de l'avant, de retrouver ces gamins, et de clore l'enquête.
Mais à son grand dam, il ne trouvait rien. Rien de rien. Moins que rien. La dernière disparition remontait à environ deux semaines, ou plus, il perdait un peu la notion de temps en ce moment. Trois adolescents de plus avaient disparus. Pfuit. Envolés dans la nature. Bon sang ! TOut de même, autant d'adolescents ne pouvaient pas disparaître ainsi aussi facilement !

Au détour d'une rue, il vit un groupe d'hommes, d'apparence peu attrayante se déplacer à la suite d'une personne qu'il ne voyait pas d'où il était. Il flaira le sale coup. Leur leader avait semblait-il le bras bandé. Le lieutenant Tucker décida de suivre les hommes de loin et d'intervenir au besoin. Ils ne s'aperçurent même pas de sa présence. Le policier aperçut l'éclat fugitif d'une chevelure blonde. Callie Devel. Etrange coïncidence.

Les hommes la rattrapèrent et la bloquèrent plus ou moins. Cole ne réfléchit pas plus. Il siffla un coup et deux des hommes se tournèrent vers lui. Il repoussa sa veste, dévoilant son arme et sa plaque.

Et si vous laissiez mon amie tranquile ?

Devant son assurance, certains parurent fléchir.

Riku avait espérée les emmener plus loin mais la bande parue en avoir marre de la suivre et ils la bloquèrent dans une impasse.
"Pas de bol, s'ils étaient moins j'aurais put m'en tirer sans problème, mais là ça va pas être du coton."
Elle cherchait un plan de secour, lorsque quelqu'un siffla, ammenant tous les regards vers sa personne. Riku reconnue immédiatement Cole. Certains des "bandits" fléchirs et disprarurent discrètement aux paroles du policier:
Et si vous laissiez mon amie tranquile ?
Riku traversa les rangs de ses ennemis:
-Oui pourquoi ne pas retourner à vos penates, à la place d'attaquer une jolie demoiselle sans défense telle que moi ?
Elle passa devant le leader, avec son bras en écharpe, et comme pour démentir ses derniers mots elle l'attrappa vivement par le col, le ramena prés d'elle puis lui fit un croche pied aprés avoir murmuré à son oreille. Le leader tomba à terre sans faire mine de se relever.
Elle se frotta les mains, se dirigea tranquillement vers Cole. Elle lui passa un bras sous le sien et l'embarqua avec elle.
-Mon sauveur ! Son ton n'était même pas ironique, j'ai une dette envers toi. Demande se que tu veux.
Riku n'aimait pas avoir de dette, mais elle était bien obligée sur le moment car il venait tout de même de lui éviter l'hospital.

-Mon sauveur ! j'ai une dette envers toi. Demande se que tu veux.

Cole ne put s'empêcher de sourire. Il n'avait rien fait. Mais avoir une plaque de police conférait parfois un pouvoir surprenant. Il était aussi un peu géné par la façon dont elle l'avait entraîné par le bras.

-D'abord, j'aimerais bien connaître ton vrai nom. Je doute que tu sois réellement Callie Devel, où alors les archives t'ont effacée par idnavertance... Ensuite, il vaudrait mieux que vous évitiez de provoquer ces pauvres gens de la sorte.

Il sourit largement, la réprimande n'était pas vraiment dure, simplement une évocation de la meilleure façon de ne pas s'attirer trop d'ennuis. Il continua :

Vous savez, il n'y aura pas toujours un policier bourré de bonnes intentions dans les parages.

Ils continuèrent de marcher simplement. Cole espérait qu'il n'avait pas trop rougit. C'était l'un de ses problèmes, bien qu'il ne soit plus un gamin perturbé par ses hormones, il rougissait assez facilement, bien que ce fut plus dur à detecter à cause du hâle de sa peau.

Riku ne s'attendait pas vraiment à cette demande. Le problème c'était qu'il y avait un petit hic. Le brusque incendie de sa maison et le fait qu'elle soit jamais venu au poste de police après ça était pas très accepté par la police. Riku ne savait pas si il la ramennerait dare dare au poste de police, il faut dire que ça datait tout cela, personne ne devait s'en rappeller. Mais si elle se faisait prendre elle ne pourrait jamais continuer son enquète.
Elle hésita longtemps en marchant en silence, puis:
-Je ne l'ai pas provoqués, ils sont venu tout seul, puis j'avoue que j'espérais que quelqu'un soit là pour m'aider.
Elle lacha son bras, marchant normalement à ses cotés, elle cherchait un moyen de lui fausser compagnie sans lui donner de réponse. Elle allait partir en courrant quand elle s'en empêcha, elle lui devait tout de même quelque chose. Elle lui avait promit, si elle partait comme ça, il pourrait croire que sa parole n'avait pas de valeur.
Riku s'arrêta brusquement, se tournant vers Cole. Elle s'était décidée:
-Riku. Je suis Riku Dark.

Elle lui lâcha le bras, tout en continuant de marcher à son côté. Elle s'arrêta brusquement.

-Riku. Je suis Riku Dark.

RIku Dark. Ce nom lui disait quelque chose. Puis il se souvint. Ça remontait à quelques temps déjà. Un incendie d'origine accidentel apparement.

Oh...

Oh, en effet. Il se tut un instant.

Je suis désolé.

Il comprenait pourquoi elle lui avait donné une fausse identité. Il s'en voulait un peu, mais après tout, vu le métier qu'il faisait, il était plutôt normal qu'il soit curieux.

Vous auriez dû venir au poste, mais je vous comprend. Ce genre de situation n'est pas agréable à vivre. N'ayez craintes, je ne vous forcerais pas à vous présenter au comissariat. Mais je vous promet d'essayer de faire en sorte que l'on retrouve ceux qui ont fait ça, d'accord ?

Il lui sourit d'un air conciliant. Il était sincère, sur tout ce qu'il avait dit.

SI je peux faire quoi que ce soit...

Elle reprit la marche, observant l'inspecteur du coin de l'oeil. Elle ne lui en voulait pas du tout et n'était pas triste pour la mort de ses parents, du moins plus maintenant. Ce qu'elle voulait à présent c'était découvrir qui enlevait tout ces enfants, elle était sur que l'incendie était en rapport avec eux:
-Je ne cherche pas spécialement à me venger, je veux juste savoir pourquoi.
Elle ne lui parlait pas vraiment, c'était un peu comme si elle se parlait à elle même:
-Je sais qu'il se passe des choses étranges dans cette ville.
Elle sembla reprendre un peu ses esprits:
-Je supose que vous avez remarquez les disparitions n'es-ce pas ? De plus en plus fréquentes, sans le moindre rapport ou indices ? J'aimerais bien les trouver, mais depuis que je les recherche "ils" m'échappent.
Elle poussa un gros soupir:
-Enfin je ne vais pas vous ennuyer avec mes problèmes, vous avez très certainement un boulot à faire.
Elle souria, mit ses mains dans les poches et accéléra l'allure:
-A une prochaine fois surement.
Une petite hésitation:
-Cole.

Il l'écouta sans rien dire. Les informations qui affluaient à son cerveau le laissèrent pantois. AInsi elle savait ce qui se passait... Elle savait pour les adolescents. Et de son côté, elle cherchait à résoudre l'énigme. Surprenant. Sauf si c'était, comme elle semblait le penser, lié à l'incendie...

Pourquoi pas ?

Elle sourit, mit les mains dans ses poches, et commença à s'éloigner. Cole ne pensa même pas à essayer de l'arrêter. Il réfléchissait à toute allure. Elle prit congé. Puis s'arrêta, hésita, et finalement, prononça son prénom.

Oui ? Qu'y a-t-il, Riku ?

Il la rejoignit et s'arrêta face à elle, étrangement ému par ses étranges yeux bleus.

Hé mince, comme une andouille elle avait laissée sa langue parlait sans l'autorisation du cerveau. Comment sortir de là maintenant ?
Cole la dévisageait avec ses yeux qui l'envoutait. Elle cligna plusieur fois des yeux pour se soustraire à se regard. Perdant un peu sa belle assurance.
-Si...
Elle se tut, que voulait-elle dire déjà ? Que devait-elle dire ? Son assurance éclata en morceau, laissant tomber le masque. Ses traits perdirent de leur duretés pour devenir ceux d'une femme dépassant tout juste la vingtaine, cherchant son chemin. Cela ne dura qu'un bref instant. Elle reprit la parole, la voix tremblant à peine:
-Non rien, je suis sur que tu ne dirais rien de toute façon.
Elle se passa la main dans les cheveux.
-On se revera, c'est sur.
Elle repartit à toute vitesse, s'enfuyant face à lui, pour la première fois de sa vie.


//où sa nous mène tout ça ? //