A la recherche d'un fugitif

Angéla marchait tranquillement dans les rues de la ville, jetant des coups à gauche et à droite. Son comportement pouvait faire croire qu'elle se baladait calmement alors qu'en réalité, elle cherchait un fugitif. Fatiguée de marcher, elle s'assit sur un banc.

* Qu'est ce que tu croyait ma pauvre fille? Se dit-elle à elle-même. Les fugitifs sont recherchés par l'IRGE, normal qu'ils soient difficiles à trouver. *

Elle regarda autour d'elle. Il y avait peu de personnes et aucunes d'elles ne semblaient ni faire partie des fugitifs, ni même de l'IRGE. Elle soupira.

* Quelle galère!!! J'aurais dût me renseigner plus avant de venir, pensa t-elle, Et puis Il n'est peut-être plus ici depuis tout ce temps *

Elle essaya de trouver une façon pour trouver les Fugitifs, mais rien... aucune idée qui en vallait la peine. Elle resta assise en espérant trouver une idée, ou qu'un fugitif apparaitrait comme par magie devant elle, mais elle n'y croyait pas.

Angéla était tellement perdu dans ses pensées qu'elle ne fît pas attention à ce qu'il se passa autour d'elle. Elle fixait le sol, toujours à la recherche d'une solution pour trouver les Fugitifs. Mais elle dût se reconcentrer sur ce qu'il se passait autour d'elle lorqu'un inconnu lui demanda l'heure.

L'inconnu était un homme de grande taille, costaud, qui physiquement impressionnait. Angéla le dévisaga, il n'avait pas l'air méchant et était poli.Elle regarda sa montre afin de lui donner une réponse.

- Il est 15h , lui répondit-elle avec sourire.

Elle fût étonnée de l'heure qu'il était. Elle avait passé 30 minutes à chercher une solution... Qu'elle n'avait pas trouvée. Les Fugitifs lui parraissaient soudainement introuvable, et leur repaire inaccessible. Il restait encore la possibilité de s'allier avec l'IRGE, mais l'idée ne lui plaisait pas, mais pas du tout.

L'homme s'assit près d'Angéla, il semblait être de bonne compagnie. Il parlait calmement mais avec une telle assurance qu'Angéla ne cherchait même pas à savoir si ce qu'il disait était vrai. Elle avait pris cette montre à une de ses "soeurs" avant de partir.

Ce n'est pas ma montre, dit-elle avec joie, mais il est vrai que je l'aime bien.

Elle ragarda de nouveau l'homme assit près d'elle.

* C'est surement un homme d'affaire, pensa t-elle. *

Son comportement, sa voix, sa façon de parler, toutes ses choses montraient qu'il savait ce qu'il disait et faisait. Elle voulait en savoir un peu plus sur cet homme charismatique.

Comment vous appellez vous? Demanda t-elle avec une voix qui laissait entendre sa curiosité.

- Vraiment ? Elle n'est pas à vous ? Bah, dans tout les cas, la personne qui vous l'a prêtée a judicieusement fait son choix, et vous avez été encore plus judicieuse d'accepter ce prêt ... Vous devriez même songer à vous en procurer une, un peu dans le même style que celle-là, que je le répète, vous va à ravir ...

Laurent avait un véritable talent de baragouineur. Mais ce qui lui plaisait le plus, ce qui l'excitait plus que tout, était de voir cette pauvre fille l'écouter, le croire, boire ses paroles. Cette petite gamine était en son pouvoir, il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle. Et il n'allait pas s'en priver.

- Comment vous appellez vous ? demanda-t-elle.

Et bien, la voilà qui lui facilitait la tâche. Ah, les humains sont si stupides ! si naïfs ! Jouer avec eux était un véritable plaisir dont se délectait Laurent.

- Je m'appelle Christophe Mallers, mais appelez-moi Chris'

Il lui décocha un clin d'oeil malicieux, fier de constater que sa capacité à dominer les autres était intacte, peut-être même plus forte que jamais ! Il ne lui restait plus qu'à embobiner cette fille, la mettre en confiance. Qui sait il obtiendrai peut-être son nom, son adresse ... et il aurait la joie de venir la harceler d'un côté et la consoler de l'autre. Il n'avait encore jamais utilisé cette technique, mais en brûlait d'impatience ...

- Je travaille pour une société d'horloger. Un métier qui me passionne mais qui intrigue bien des gents. Il paraît que tout savoir sur les montres est ringard ...

Nouveau sourire enjôleur.

- Et vous, quel est votre nom ?




HJ : désolée d'avoir mis autant de temps à répondre =)

Angéla parut assez étonnée. Cet homme, Christophe Mallers, était horloger. Elle comprenait désormais pourquoi il savait tant de chose sur les montres. Il lui conseilla de s'en acheter une. Pourquoi pas? Angéla y avait songé, mais ce n'était pas une priorité pour elle, mais aujourd'hui elle se disait que sa serait plus simple pour elle plutôt que dans empreinter une à chaque fois. Puis Chris lui retourna sa question.

Je m'appelle Mary Harrison.

Elle avait donné un faux nom. Si son frère avait vraiment été envelé par l'IRGE quelques années auparavant, le nom des Crossline devait forcemment apparaître dans les fichiers de l'IRGE, le lien n'aurait pas mit longtemps à se faire, et Angéla ne voulait et ne pouvait prendre aucuns risques. Elle ne pouvait pas savoir si Christophe était au courant de cette organisation, et s'il était au courant, était-il leur allié ou pas? Trop de questions résonnaient dans sa tête, ce qui commença à lui donner la migraine. Mais malgré son mal de tête, Angéla fît tout pour paraître le plus normal qui soit.

Si cela n'est pas trop indiscret, quel âge avez-vous?

Angéla était extrêment curieuse.Christophe paraissait assez jeune, mais Angéla était sure que malgré son physique, il était plus vieux que ça.

Laurent allait répondre lorsque la sonnerie de son téléphone portable retentit. Il s'excusa poliment auprès de Mary et s'éloigna pour décrocher.

- Allô ?
- Laurent ? C'est Straus, où est-ce que tu es ?
- Qu'est-ce que ça peut vous foutre ? Je travaille pas aujourd'hui.

La voix de Laurent était grave et particulièrement impressionnante. Cet idiot de Straus venait le déranger pendant son activité préférée, il devait pas s'attendre à ce qu'il soit coopératif.

- Plus maintenant. On a besoin de toi pour aller chercher un gamin à St-Patrick Street.
- Pourquoi je devrais y aller ? Vous avez pas vos toutous d'Annihilés pour faire ça ?
- Ils sont tous sortis à la recherche des Fugitifs. Va chercher ce gamin, un point c'est tout !
- Qui t'es pour me donner des ordres ?
- Rapelle-toi de tout ce que Vontan à fait pour toi et obéis.
- Justement c'est Vontan qui m'a libéré pas vous ! Je ne vous dois rien.
- Oh si ! Il suffit que je passe un coup de fil pour que tu retourne à l"asile. Alors fais ce que je te dis.

Laurent grommela puis raccrocha. Il se composa un sourire amical et se revint vers Mary.

- Je suis désolé, mais je dois m'absenter. Un urgence au travail. Mais peut-être pourrions-nous nous revoir un de ces jours ?

Au moins, il n'aurait paut-être pas perdu cette belle occasion de s'amuser.




( tu peux entendre quelque bribes de la conversation si tu veux =] )

Christophe n'eut pas le temps de répondre qu'un téléphone sonna. Angéla ne sortit pas son télephone, sachant que ce n'était pas le sien, elle ne connaissait que trop bien sa sonnerie. Et effectivement, elle avait raison, c'était le téléphone de Christophe qui sonnait. Celui s'excusa avant de s'éloigner pour répondre. Angéla vit rapidement que cet appel n'avait pas l'air de plaire à Christophe, puis elle regarda autour d'elle, il n'y avait que très peu de monde dans les rues.

- ... d'Annihilés pour faire ça ?

Angéla concentra son attention sur Christophe. Elle était sure de ce qu'elle venait d'entendre. Elle essaya d'écouter la suite de la conversation, mais elle n'entendit rien de plus.
Christophe revient vers Angéla.

- Je suis désolé, mais je dois m'absenter. Un urgence au travail. Mais peut-être pourrions-nous nous revoir un de ces jours ?
- Bien sur. Avez vous une date à me proposer? Je préfère vous laissez la choir, étant donné que vous devez être assez pris par votre travail.

Angéla ne pouvait pas refusé de revoir Christophe. S'il connaissait l'existence des Annihilés, il connaissait forcemment celle des Fugitifs. Il fallait qu'elle lui soutire le plus d'information possible, mais en restant prudente. Elle n'avait aucune idée du camp dans lequel faisait parti Christophe.

- Pourquoi pas ce week-end ? Je devrais normalement être de repos.

Laurent se sentit bouillir à l'intérieur. Fichu Straus. Toujours à lui chercher la petite bête. Il avait intérêt à lui laisser son week-end libre, comme prévu. Il avait une occasion en or de traumatiser une pauvre gamine et ce petit teigneux allait sûremment faire capoter son affaire.

- Mais je crains d'avoir encore un empêchement et de devoir annuler au dernier moment. Pourrais-je avoir un moyen de vous contacter ?

L'homme s'apaisa. S'il parvenait à obtenir le numéro personnel de Mary, il pourrait bientôt commencer à s'amuser avec les nerfs de cette pauvre adolescente. Il en frémit d'avance. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas testé cette forme de persécution et l'excitation s'emparait de ses sens. Mais comme à ses habitudes, il ne laissa rien paraître.

- Je connais un petit café très agréable à deux rues d'ici. La Matréo. Peut-être pourrions-nous nous y retrouver ?

Angéla accepta d'un signe de la tête. Elle n'avait rien à faire de son week-end de toute façon. De plus, cela lui laissait un peu de temps pour réfléchir à comment elle pourrait obtenir des informations de Christophe.

- Mais je crains d'avoir encore un empêchement et de devoir annuler au dernier moment. Pourrais-je avoir un moyen de vous contacter ?
- Oh! Bien sure.

Angéla sortit un bout de papier et un crayon de son sac. Elle y inscriva soigneusement son nom, enfin le nom qu'elle avait donné à Christophe et son numéro de portable. Angéla avait une écriture très simple à lire, surtout pour une gauchère. Elle tendit le bout de papier à Christophe.

- Si jamais vous tombez sur ma messagerie, n'hésitez pas à laisser un message.

Christophe lui proposa un lieu de rendez-vous, La Matréo, apparrement c'était un petit café du quartier.

A 14h au ... Matréo, cela vous convient-il?

Laurent empocha la note tendue par Mary. Cette gamine était vraiment naïve. Voire même carrément stupide. Donner son numéro de téléphone comme ça, à un inconnu croisé dans la rue. Ses parents ne lui avaient-ils pas conseillés de ne pas agir de la sorte ? Que des gens dangereux et manipulateurs rôdaient à chaque coin de rue ? Des gens comme Laurent ? Mais qu'importe que cette gamine ne tienne pas compte des conseils paternels. Tant mieux même !

Il décocha un sourire en coin à Mary.

- Cela me convient parfaitement, dit-il, à samedi Mary.

Il lui adressa un signe de tête puis s'éloigna. Lorsqu'il tourna au coin de la rue, le sourire sadique qu'il retenait depuis plusieurs minutes lui échappa. En face, deux femmes changèrent de troittoirs en accélérant le pas. Laurent provoquait toujours cet effet lorsqu'il se laissait aller à ses pulsions perverses.

Il marcha quelques minutes et finit par arriver à St Patrick Street, là où il devait récupérer un p'tit gamin. Il se rapellait déjà être venu l'observer de loin. Il remarqua un peu plus loin un camion à glaces. Anodin en apparence, Laurent savait qu'il renfermait deux de ses collègues. Sans plus attendre, il s'approcha de la maison de sa victime ...


Laurent était rentré chez lui. Un appartement que Vontan avait mis à sa disposition. Sa mission à St Patrick Street s'était déroulé comme sur des roulettes. Aucun Fugitif n'était venu faire des siennes. Et Straus l'avait vite renvoyé chez lui.

Laurent était maintenant assis sur son canapé. Il prit son téléphone, le configura pour que son numéro soit masqué et composa les chiffres qui lui avaient si gentiment donné Mary. Il y eut deux sonneries puis la jeune fille décrocha.

- Allô ?
- ...
- Allô ?
- ... ...

Laurent raccrocha. La première étape était toujours la plus excitante.

Angéla fit au revoir à Christophe d'un signe de la main. Elle resta encore une demi heure assise sur le banc puis se décida à rentrer. Elle avait réservé une chambre dans petit hotel de la ville pour plusieurs jours. Elle posa son sac sur le lit. Elle resta debout à réfléchir. Elle se dirigea vers la salle de bain afin de prendre une douche, elle avait besoin d'un peu de détente. Quand elle revint dans la chambre, elle entendit son portable sonner, elle se dépêcha de répondre.

- Allô?
- ...
- Allô
-... ...

La personne racrocha. Angéla se demanda ce qu'il se passait, personne n'avait répondu. Quel intérêt d'appeller quelu'un si on ne parle pas? Angéla posa sur un meuble et se laissa tomber sur le lit. Elle était fatiguée. Cela faisait plusieurs jours qu'elle avait beaucoup de mal à dormir. Elle avait beau être allongée, elle resta éveillée.

On était samedi et Laurent avait rendez-vous avec Mary au Matréo. Il était un peu en avance et bouillait d'impatience. Durant la fin de cette semaine, il avait souvent appelé la jeune fille pour raccrocher juste après, comme il l'avait fait le soir de leur rencontre. A des intervalles de plus en plus réguliers. Il lui avait même laissé quelques messages flippants, où il n'y avait que du silence enregitré sur la boîte vocale.

L'homme avait été en extase à chaque fois. Et il était aujourd'hui de très bonne humeur : Straus lui foutait la paix depuis plusieurs jours et il pouvait pleinement profiter de ses activités de sadique, ce qui n'était que pour le réjouir. Mary finit par arriver. Il se leva pour l'acceuillir.

- Bonjour Mary. Je suis heureux que vous soyez venue.

Il lui fit signe de s'asseoir puis s'assit à son tour.

- Vous étes la première personne avec qui je sympathise en dehors du travail. J'ai récemment été muté et ne connaît pas encore très bien la ville.

Il lui sourit.

C'était samedi, et Angéla avait rendez-vous avec Christophe. Le reste de la semaine lui avait parut à la fois long et court. Ses journées se répètaient. Elle partait la journée à la recherche de quelques informations sur l'IRGE ou les Fugitifs, et rentrait le soir bredouille et fatiguée. Elle commençait peu à peu à retrouver le sommeil.
Elle avait également reçu durant le reste de la semaine des appels, mais personnes ne parlait. Et quand elle envoyait les appels sur sa messagerie, c'était des messages de silence qui s'enregistraient. Ce qui commençait à sérieusement énerver Angéla.

Christophe n'avait pas appellé, ce qui signifiait que le rendez vous aurait bien lieu. Elle avait réfléchit à plusieurs façons d'obtenir des informations, mais aucunes n'étaient réalistes, elle avait donc décidé d'être naturelle et de laissé les choses se passer comme il se devait. Christophe était déjà là quand elle arriva au Matréo, celui ci ce leva pour l'acceuillir et l'accompagna jusqu'à la table.

-Bonjour Christophe.
- Vous étes la première personne avec qui je sympathise en dehors du travail. J'ai récemment été muté et ne connaît pas encore très bien la ville.
- Vous êtes la première personne avec qui j'ai une vraie discution depuis que je suis arrivée ici.

Elle parlait avec douceur.

- Oh, vous aussi vous êtes nouvelle ici. Nous pourrions peut-être visiter la ville ensemble ? proposa Laurent.

Il sourit. Il se demandait si la fille serait assez naïve pour accepter. Sûremment, vu qu'elle avait déjà accepté de rencontrer un inconnu et de lui donner son numéro personnel. D'ailleurs cela intriguait Laurent. Comment une fille de son âge pouvait-elle être si inconsciente ? Elle ne pouvait quand même être si stupide, alors pourquoi ? La hasard aurait-il fait qu'il soit tombé sur une attardée. Cela enlevait un peu de charme aux prévisions sadiques de Laurent. Quel intêret de harceler une personne incapable de réagir à ce harcelement ? Mais bon, il y avait si longtemps qu'il ne s'était pas autant amusé ...




[ désolée, c'est un peu court, j'suis pas inspirée ... ]

- Oh, vous aussi vous êtes nouvelle ici. Nous pourrions peut-être visiter la ville ensemble ?
- Ca serait avec plaisir!!

Le portable d'Angéla sonna. Celle ci s'excusa et partit un peu plus loin pour répondre. C'était sa "soeur", elle se demanda pourquoi elle appellait.

- Allô ?
- Angie, c'est Lia. Tu as trouvé quelque chose?
- Je rame! Tout ce que j'ai c'est un type qui parait être au courant de l'existence des annhilés, et ça reste encore à prouver.
- Et les Fugitifs? Tu n'en as pas trouvé?
- Si les Fugitifs étaient faciles à trouver ça se saurait.
- Et le type? Comment l'as tu rencontrer?
- Ecoute je n'ai pas trop le temps d'en parler maintenant, je te rappellerais ce soir. Au fait, tant que je suis à Eochaill, je m'appelle Mary Harrison, alors évite les Angie ou Angéla.
- D'accord. A ce soir.

Angéla raccrocha. Elle avait parlé le plus doucement possible afin que personne ne puisse l'entendre, elle espérait que c'était le cas. Elle alla rejoindre Laurent.

Veuillez m'excuser. Avez-vous une idée du lieu dans lequel nous pourrions aller?



[ J'ai pas beaucoup plus d'inspiration que toi...
Tu peux entendre la conversation de téléphone. ]

- Au fait, tant que je suis à Eochaill, je m'appelle Mary Harrison, alors évite les Angie ou Angéla.

Laurent se figea. La gamine lui avait donné un faux nom ? Elle n'était peut-être pas si stupide que ça après tout. Mais l'homme se raidit. Elle lui avait menti et il ne l'avait même pas remarqué. Comment avait-il pu se laisser berner par une gamine comme elle ? Il se força au calme. Après tou, ça ne servait à rien de s'énerver. Maintenant il avait découvert la vérité. Et il pouvait jouer avec.

Dans le harcelèment qu'il avait commencé avec Mary - ou plutôt Angéla - il l'appellerait par son vrai nom. Angéla. Ainsi elle ne se douterais jamais que le gentil Christophe, qui ne la connaît que sous le nom de Mary, est derrière ces coups de fils anonymes. Laurent en frémissait d'impatience. [ j'sais pas si c'est clair c'que j'raconte ... ] Angéla finit par raccrocher et elle le rejoignit.

- Avez-vous une idée du lieu dans lequel nous pourrions aller ?
- Et bien, j'ai entendu dire par quelques collègues qu'Eochaill a vraiment un parc naturel très réputé. Nous pourrions peut-être commencer par là ...

- Et bien, j'ai entendu dire par quelques collègues qu'Eochaill a vraiment un parc naturel très réputé. Nous pourrions peut-être commencer par là ...
- Bien sur.

Angéla aimait bien cette idée. Elle adorait la nature, c'était à la fois calme et animé, il n'y avait aucune limite, aucune règle, la nature représentait pour elle une certaine forme de liberté.

- Je vous suit.

Angéla sourit. Mais son sourire était légèrement forcé. Elle ne savait pas pourquoi mais elle avait une sorte de mauvais présentiment. Comme si elle avait fait une gaffe, laissé passer quelque chose qu'elle n'aurait pas du.

[ J'ai tout compris de ce que t'as dit =) ]

Laurent se leva et accompagné d'Angéla, se dirigea vers le parc naturel.

- Je passe devant ce parc tout les jours pour aller travailler, donc je sais où il est même si je n'ai jamais eu l'occasion de le visiter, jusqu'à aujourd'hui, tout du moins.

Il sourit à Angéla. Avoir découvert son mensonge et jouer avec réconfortait son ego surdimensionné. Cela lui plaisait. Il se sentait plus fort, supérieur à cette pauvre gamine inconsciente.

Ils arrivèrent au parc et commençèrent à se balader en discutant. Soudain, Laurent apperçut au loin un de ses collègues, une cravate noire. Il était accompagné d'un de ces chiens d'Annihilés. Il pinca les lèvres, et enmena Angéla de l'autre côté du parc, il ne voulait pas que ces idiots de l'IRGE lui gâchent sa partie de plaisir avec cette gamine.

- J'ai entendu dire qu'un artiste s'intallait souvent de ce côté-ci pour faire des caricatures. Nous pourrions peut-être essayer ...

Christophe et Angéla partirent en direction du parc.

- Je passe devant ce parc tout les jours pour aller travailler, donc je sais où il est même si je n'ai jamais eu l'occasion de le visiter, jusqu'à aujourd'hui, tout du moins.
- Et bien nous allons le visiter ensemble.

Nouveau sourire forcé. Angéla ne comprenait pas. Cette sensation était comme gravé en elle. C'était comme ça depuis l'appel de sa " soeur ", pourtant elle n'avait rien dit de compremettant sur elle...

* Noon! *

Elle regarda Christophe. Elle venait de se rappeller ce qu'elle avait dit à sa " soeur " : "je m'appelle Mary Harrison, alors évite les Angie ou Angéla."
Avait-il entendu ce qu'elle avait dit? C'était peut-être de là que lui venait cette sensation. Elle espérait se tromper. Elle essaya de reprendre un air naturel.

- J'ai entendu dire qu'un artiste s'intallait souvent de ce côté-ci pour faire des caricatures. Nous pourrions peut-être essayer ...
- Si nous le trouvons, pourquoi pas.

Laurent trouva qu'Angéla avait un drôle d'air. Elle semblait troublée, perturbée par quelque chose. Pourtant elle faisait mine de rien. C'est ce qui avait mis la puce à l'oreille de Laurent. Ses sourires semblaient forcés, moins naturels qu'au début. Avait-elle découvert les véritables intentions de Laurent ? A savoir la harceler et la traumatiser pour son simple plaisir personnel ? Non ! C'était impossible !

Laurent ne s'était jamais fait découvert, sauf quand il était trop tard, mais en général, les gens n'avaient plus le temps de dire quoique ce soit. Ils mourraient avant. Il n'y avait qu'une expection. Quand il avait 17 ans. Une garce l'avait découvert et dénoncé. Il avait fini à l'asile. Pendant 15 longues années. Mais il était sorti. Grâce à Vontan. Et il s'était vengé. Il avait décapité la garce qui l'avait fait mettre à l'asile.

Angéla ne pouvait pas avoir découvert son secret. Il avait amélioré son art jusqu'à la perfection. Il était le plus fort. Le meilleur. Et ce quoi qu'en dise ce s****d de Stauss. Il reprit confiance en lui. Oui. Il était le plus fort. Le meilleur. Mais il tenait à savoir ce qui tracassait Angéla.

- Quelque chose ne va pas ? demanda-t-il d'une voix douce et rassurante.

Du coin de l'oeil il vit que la cravate noire et l'Annihilé qu'il avait repéré avait presque fini leur travail. Avec un peu de chance, Angéla ne les repèrerait pas et il pourrait continuer son affaire sans problème.

- Quelque chose ne va pas ? Demanda Christophe
- Ce n'est rien, je suis juste un peu fatiguée.

Elle ne pouvait pas lui dire la véritable raison de son malaise. Alors elle donna une raison secondaire, la fatigue.Angéla luttait contre la fatigue, elle était beaucoup moins attentive lorsqu'elle était fatiguée, et elle savait qu'un bref moment d'innatention pourrait lui couter cher.
Puis elle vit des enfants qui essayaient de grimper dans un arbre, apparement pour récupérer une balle. Mais aucun d'eux n'y arriva

-Je revient tout de suite, dit-elle à Christophe.

Elle se dirigea vers les les enfants.

- Je vais vous récupérer votre balle.

Elle grimpa dans l'arbre avec assez de facilité. Elle avait l'habitude de jouer dans les arbres ou près des falaises quand elle était enfant. Et même adolescente, elle continuait à grimper dans les arbres, parfois juste pour le plaisir. Elle réussit à prendre le ballon, qu'elle renvoya de suite aux enfants.

- Merci

Elle redescendit de l'arbre, avec une légère maladresse, qui fit qu'une branche de l'arbre la griffa sur le bras. Puis elle revint au près de Christophe.

Lorsqu'Angéla alla aider les gosses, Laurent jeta un coup d'oeil à la cravate noire, l'Annihilé et le Fugitif. L'homme gronda. Quels idiots, ils avaient laissé le Fugitif s'enfuir et ce petit imbécile se dirigeait vers eux. Il passa comme une flèche et Laurent pria pour que sa victime ne remarque rien. Mais Dieu ne devais pas trop l'apprécier car une seconde plus tard, l'Annihilé passa au dessus d'eux avec sa planche volante. Quelle discrétion ...
La cravate noire arriva peut de temps après en criant. Il vit Laurent et le reconnut.

- Hey Laurent, vient m'aider, cette crapule a réussit à m'échapper.

Quel idiot ! Il venait de foutre tout son travail avec Angéla en l'air. Il s'avança vers lui et lui en colla une.

- Espèce d'imbécile, j'en ai rien à foutre de toi.

Il le frappa à nouveau, encore et encore. Il s'arrêta quand le corps de la cravate noire s'affala au sol, inerte. L'Annihilé et le Fugitif avaient disparus depuis longtemps. Laurent se tourna vers Angéla, l'air enragé.

Angéla n'avait pas bien compris ce qui venait de se passer.
Un premier gamin passa rapidement près d'elle, et un second passa au dessus d'elle, sur une planche volante. Angéla ne réagit pas. Elle voulait les suivre, mais elle n'arrivait pas à faire bouger son corps. Ses membres ne voulaient pas lui obéir, comme si ils la retenaient là, pour lui faire comprendre quelque chose. Elle resta là, à regarder Christophe frapper la crvate noir. L'homme tomba au sol, et Laurent se tourna vers Angéla. Elle le fixa dans les yeux quelques instants.
Puis son corps réagit de nouveau. Elle partit en courant. Il fallait qu'elle rattrape les deux gamins. Elle courra à travers la ville sans vraiment savoir où elle allait. Elle tourna dans une petite ruelle, mais en arrivant au bout, elle vit que s'était un cul de sac.
* Merde!! *
Elle frappa violement le mur. Elle avait du mal à croire qu'elle venait de rater une rencontre avec un Fugitif. Elle repassa la scène du parc dans sa tête. La cravate noire, les deux gamins, Christophe...
* Nan, la cravate noire l'a appellé... Laurent... *
Elle refrappa une seconde fois le mur. Christophe, ou plutôt Laurent s'était foutu d'elle. Il lui avait donné un faux nom, et le reste des informations étaient surement fausses. Elle ne bougea pas, elle resta immobile dans la petite ruelle, la main gauche en sang, elle avait mal, mais la colère l'emportait sur la douleur.