La chasse commence...

Une sonnerie retentit. Eïlyne soupira et leva les yeux au ciel. L'institut était maintenant en pleine agitation. Des pas résonnèrent dans les couloirs et des alarmes sifflèrent dans tous les couloirs et chambre. Des fugitifs étaient repérés. Eïlyne se leva lentement de son lit et se dirigea avec les autres dans une immense pièce rectangulaire. Des centaines d'armoires étaient alignées contre le mur. Chaque individus se mis devant l'une d'elle.
Eïlyne se mit elle aussi devant une armoire, pénetra à l'interieur et ressortie quelques secondes plus tard en combinaison parfaitement adaptée à son corps. Ensuite, tous le monde se dirigea vers un immense hangar ou plus d'une centaines de planches metallique planait à un mêtre du sol. Elles descendirent lorsque la voie de leur proprietaire leur ordonna. Puis ils montèrent tous dessus.
Puis, ils attendirent quelques secondes, et enfin, deux portes s'ouvrirent et tous s'engouffrèrent dans les ouvertures pour déboucher dans l'air frais de la nuit. La voûte céleste était magnifique et la lune ronde. Ils fonçèrent tous au village. Plus ils approchaient, plus Eïlyne avait son coeurs qui se serrait.
Une homme la suivait de près, surveillant ses faits et gestes. Enfin, ils pénètrèrent dans les ruelles sombres de la ville. Une mélodie s'éleva dans les aires. Ils devaient faire vite, la chasse commençait.

Karen marchait d'un pas rapide le long de la rue. Tennis blanches, jean gris, veste beige, capuche relevée, elle était vêtue le plus discrètement possible. Elle traversa au passage piéton et accéléra encore. Elle était presque arrivée.

Les Fugitifs avaient récemment repéré un jeune garçon d'une dizaine d'années tout au plus, capable de devenir invisible. Pyros avait demandé à Karen d'aller le récupérer avant les Annihilés. En fait, ce genre de mission lui revenait souvent, pouvant se téléporter à volonté, il lui était facile de trouver futures victimes de l'IRGE, de les prendre avec elle et de se téléporter vite fait bien fait au QG des rebelles. Cette technique avait déjà sauvé pas mal d'ados des griffes des scientifiques de l'Institut.

Elle s'arrêta. Elle se trouvait au parc, non loin de l'endroit où Hayden avait été capturé par deux des hommes de main de l'IRGE quelques mois plus tôt. Il n'y avait pas grand monde. Deux femmes discutaient sur un banc tandis qu'un jeune garçon jouait un peu plus loin avec un chien. C'était lui. Elle songea avec ironie qu'elle ne connaissait même pas le nom de celui qu'elle devait sauver.

Elle se dissimula derrière un groupe d'arbustes. Personne ne l'avait remarqué et apparemment les Annihilés n'étaient pas encore arrivés. Elle hésita un instant, se demandant si elle devait intervenir maintenant ou attendre. Puis elle décida de laisser au gamin le plus de liberté possible avant de le traumatiser pour de bon. Elle s'assit et vérifia une énième fois qu'on ne pouvait la voir, même d'en haut, car elle savait que les chien-chiens de l'IRGE avaient de sortes de planches de surf volantes.

Au bout de quelques minutes, un sifflement discret mais caractéristique se fit entendre. Karen se releva et se prépara à intervenir. Les Annihilés et leur planches de surf bizarres arrivaient ...

[C'est la nuit ein!]

Ils approchaient. Doucement. Traquant. Soufflant. De la buée s'échappait de la bouche d'Eilyne. Plus bas. Elle était près d'un parc, un grand parc. Il était désert dans cette partie là. Elle partie entre els branche des saules pleureurs qui bordaient un lac. La lune se refletait. Clartée argentée.Elle le survola, plongeant sa main dans l'eau. Un frisson lui monta le long du corps. Des gouttes lui coulèrent sur son bras, arrivant dans sa combinaison.

Elle était bien, l'homme derrière elle avait quelque peu ralenti. Eilyne s'arrêta dans l'ombre d'un saul pleureur. Les branches qui pendaient de l'arbre lui frôlaient le visage. Lui murmurant des choses. Ce qu'elle aimait la nature. Mais son coeur, se broya de nouveau. Elle allait devoir capturé quelqu'un d'autre. Ou alors, d'autres personnes allaient être capturées.

Elle arriva à un autre recoin du parc. Là, elle vit un jeune garçon jouer au foot. L'homme qui l'évaluait était tout près d'elle. Elle sentait son souffle derrière elle. Le garçon disparu d'un coup et réaparue quelques mêtres plus loin avec le ballon en main. Alors, elle entendit l'homme de derrière elle ricanner et bouger quelques peu.

Elle devait y aller. Il la regardait. Alors, elle mit ses mains par terre. Un grondement souterrain se fit entendre et d'un coup, de grande liane s'entourèrent autour du petit. Alors, à contrecoeur, Eilyne courrut jusqu'a lui. Elle se pencha au dessus de lui et lui souffla.

-Je suis sincèrement désolée...

La nuit venait de tomber. C'était l'été et il faisait encore bon dehors. Karen sentit son estomac se serrer. Pourquoi ? Ce n'était qu'une mission comme une autre, elle avait l'habitude de combattre les Annihilés. Pourtant ... pourtant elle avait l'étrange impression que cette fois-ci, ce serait différent. En quoi ? Elle n'aurait su le dire.

Elle s'apprêta à user de son don. Elle reconnut la familière sensation qui l'envahit et ... la terre trembla. Karen perdit l'équilibre et la sensation disparut. Elle s'étala dans une flaque de boue. Un juron s'échappa de ses lèvres. Lorsqu'elle se redressa, le garçon qu'elle devait protéger était retenu prisonnier par une corde. Son adversaire devait sans doute contrôler les objets par la pensée.

Sans perdre un instant, Karen intervint. Elle se téléporta juste derrière le prisonnier. Entre-temps l'Annihilée était arrivée sur sa planche de surf volante. Elle l'entendit vaguement présenter des excuses. Pathétique. Elle se jeta sur son ennemie et se téléporta avec elle quelques mètres plus loin.

- Tes excuses ne servent à rien.

Karen disparut à nouveau et se retrouva auprès du jeune garçon. Elle lui fit un sourire rassurant.

- Tu n'as plus rien à craindre.

Elle posa sa main sur son épaule et se téléporta. Cependant, elle ressentit un poids énorme sur son épaule. Elle n'avait jamais connu ça, c'était horrible. Elle pensait pourtant deviner ce qu'il se passait. L'Annihilée avait eu le temps de s'aggriper à elle et de les suivre. C'était la première fois qu'elle se retrouvait avec un "passager clandestin", et c'était très douleureux.

Elle eut cependant la force de changer sa destination à la dernière minute. Au lieu d'aller au QG des Fugitifs, elle se téléporta dans un champ désert à la périphérie de la ville. Elle lâcha le gamin qui tomba au sol. L'Annihilée fut éjectée de l'autre côté. Karen s'écroula au sol en hurlant de douleur.

Alors que Eilyne voyais dans la lueur des yeux du garçon toute perte d'éspoir, une fugitive se téléporta et sauté sur Eilyne, elle se retéléporta ensuite quelques mêtres plus loin avec Eilyne. Ensuite, elle délivra le garçon, l'homme qui suivait Eilyne sortit son pistolet. Il allait les tués.

La jeune fille qui c'était précipitée sur le garçon Eilyne s'accrocha à la jeune fille et elle se téléportèrent. Lorsqu'ils arrivèrent tous trois dans la campagne, les deux passagers se furent éjectées de chaque côté , la jeune fille hurlait. Elle souffrait. Eilyne s'en voulait maintenant, c'était à cause d'elle, mais elle ne voulait pas rester avec l'homme, elle voulait faire croire qu'elle els poursuivaient. Elle s'approcha à quatre patte près de la jeune fille qui continuait à hurler.

Eilyne mis les mains par terre. Des plantes poussèrent aussitôt, libèrant d'abbord de l'eau dans la bouche de la jeune fille et sur son front. Lui faisant aussi de l'ombre pour pas que la lune l'éblouissent.

-Excuse moi...

Une baume fait de plante sortit de la terre en me^me temps qu'une plante. Mais Eilyne ne savait pas sur quelle partie du corps l'apliquer vu qu'elle ne savait pas où la jeune fille avait mal.

-Où as-tu mal? Réussit-elle à dire.

La jeune fille criait encore, Eilyne commençait à avoir les larmes aux yeux...

[ HRP : juste un truc, j'ai dit dans ma précédente réponse que je nous téléportait dans un champ, pas une rue Smile

]

La douleur était atroce. Elle irradiait de son cerveau jusqu'à chaque parcelle de son corps. Elle sentit vaguement de l'eau lui couler sur le visage et la lueur de la lune cessa de l'éblouir. Elle arrêta de crier. La douleur disparaissait peu à peu. L'Annihilée parlait mais elle ne comprennait rien. Elle grimaça en attendant que la douleur disparaisse pour de bon.

Il lui était déjà arrivé à plusieurs reprises de se téléporter avec des "passagers". Trois au maximun. Elle avait du s'entraîner régulièrement pour y arriver.

Chaque fois qu'elle prend quelqu'un avec elle, son "poids" matériel et spirituel exerce une force assez grande sur son esprit. Du coup, chaque fois qu'elle doit se téléporter avec quelqu'un, elle se prépare mentalement en créant ce qu'elle se réprésente comme une barrière qui la protège du "poids" de son passager.

Mais cette fois-ci avec son passager "clandestin", elle n'avait pas pu se préparer et rien n'avait retenu le poids de l'Annihilée lorsqu'il avait déferlé sur son esprit. Lorsque la douleur eut quasiment disparue, Karen se releva et s'éloigna vivement de son adversaire. Elle remarqua avec étonnement que plusieurs plantes étaient apparues, l'Annihilée contrôlait les plantes ? Karen n'avait jamais entendu parler d'un tel pouvoir ...

- Qu'est-ce que tu veux ? demanda-t-elle d'un ton agressif.

Quoi qu'il ne servait à rien de demander. Les Annihilés sont censé capturer les Fugitifs, ça s'arrête là. Mais Karen se demanda tout de même pourquoi celle-là n'avait pas profité de son moment de faiblesse pour la faire prisonnière.

La jeune fille avait cessé de hurler. Elle recula vivement. Et dit d'un ton agressif:

- Qu'est-ce que tu veux ?

Eilyne s'était préparée à ce genrte de réaction, haine mépris. Elle ne le voulait pas. Elle se détestait elle même pour ce qu'elle faisait. Elle se détestait de traquer les siens. Elle se détestait...

Une larme solitaire avait coulée le long de sa joue et avait arrêter sa route sur un des cailloux qui jonchait le sol du champ. Elle s'essuya vivement les yeux, prenant sur sa manche des larmes salées et acide. Puis elle se releva, une seule chosetraversait sa tête, " elle était horrible, elle se détestait". Elle ne bougea pas pendant un moment, restant debout les yeux plongés dans le vide.

Elle sentait autour d'elle le murmure du blé qui lui soufflait des choses apaisante. Les arbres aussi, de leur grosse et sage voix lui disait que ce n'était de sa faute. Jusqu'a maintenant, un tremblement l'avait parcourue, mais les voix des arbres et des plantes l'apaisèrent et elle ne trembla plus.

Elle mit les mains au sol d'un cou et deux imenses plantes avec des feuilles aussi grande qu'un humain soulevèrent les deux fugitifs et les portèrent pendant un kilomètre, les éloignants d'elle. Les mettent sur la bonne voie pour qu'ils continuent à fuir. Puis elle enleva les mains très lentement de par terre. Les plants revînrent sous terre aussi soudainement qu'elle était apparue.

Karen était sur le qui-vive, prête à prendre le garçon et à déguerpir lorsque l'Annihilée fit pousser deux plantes qui les enmena, elle et le garçon, loin d'elle. Ils atterrirent dans un autre champ.
Le garçon semblait tétanisé. Karen s'approcha et défit ses liens.

- Comment tu t'appelles ? demanda-t-elle d'une voix douce.
- Kylian.
- Tu n'as plus a avoir peur Kylian. Moi, je m'appelle Karen. Tu sais, tu n'es pas un garçon comme les autres, tu as un pouvoir spécial c'est ça ?

Le garçon hocha la tête. L'autre fille lui avait fait peur, mais celle-là, elle avait l'air plutôt gentille.

- Oui, je peux devenir invisible quand j'ai envie.
- Et c'est un très grand pouvoir. Mais certaines personnes voudraient te capturer à cause de ce pouvoirs, des personnes méchantes.
- Qu'est-ce qu'ils me veulent ?
- Ils voudraient t'étudier et t'enfermer dans une cage, comme une souris de laboratoire. Mais je les laisserai pas faire. On est un bon groupe à se battre contre eux.
- C'est vrai ? Est-ce que je peux vous aider ?
- Pas tout de suite, tu es trop jeune. En attendant, je vais t'enmener dans un lieu où tu seras à l'abri d'accord ?
- Oui.

Karen sourit et attrapa la main de Kylian. Elle l'enmena au QG et le laissa avec les autres Fugitifs. Il était encore jeune et semblait excité à l'idée de les aider. Mais son enthousiasme retomberai bien vite lorsqu'il découvrira à quel point la vie dans l'entrepôt est dure et que ses parents commençeront à lui manquer. L'adolescente lâcha un soupir.

Elle prévint le Fugitif de garde qu'elle sortait. Elle ne cessait de penser à l'Annihilée. Elle semblait les avoir sauvé. Pourquoi ? Y aurait-il une faille dans le système de l'IRGE ? Elle remonta la capuche de sa veste, comme elle avait l'habitude de le faire, et se téléporta dans le champ où l'Annihilée était restée, en espérant qu'elle soit encore là ...

L'homme qui la suivait n'allait pas la retrouver tout de suite, surtout si la fugitive l'avais enmenée loin de l'endroit où ils étaient avant. Après qu'elle ai fait redisparaître ces deux plantes dans le sol. Elle tomba à genou. Les yeux dans la vide. Les arbres et le blé lui ,soufflait qu'elle avait bien fait et qu'elle était digne d'avoir leur amitiée avec eux. Elle avait peur. Elle allait être sévèrement punie.

Mais elle s'en fichait, elle avait surement sauvé la vie de deux fugitifs, de deux siens. Un sourire étira ses lèvres. Elle prit un caillou qu'elle tourna dans sa main. Elle se sentait bien ici, entourée de vie végétale. Entourée de champs. Entourée d'arbres à perte de vue. Elle était bien, loin du centre, loin de la punition, loin de l'homme horrible qui la suivait.

Une souffle d'air se fit entendre et quelqu'un apparu devant elle. Ce n'était pas l'homme, elle aurait reconnu ces chaussures. C'était la jeune fille...La fugitive...

L'Annihilée était encore là, mais Karen ignorait si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Elle ne comprennait pas. Pourquoi était-elle restée ? Pourquoi les avait-elle aidé ? Que voulait-elle ? Elle semblait surprise de la voir.

Karen observa son visage. Mais à cause de la nuit qui commençait à tomber, elle ne pouvait pas discerner ses traits. Elle se mordit la lèvre, elle n'aurait pas du venir seule, c'était peut-être un piège ... Elle auarait du demandé à Abby de l'accompagner, son amie aurait pu fouiller son esprit pour savoir ce qu'elle comptait faire ...

Elle était prête, au moindre geste suspect, elle se téléporterai loin d'ici ... mais en attendant elle voulait en savoir plus, elle voulait comprendre ...

- Qui est-tu ?

Pourquoi la fugitive était-elle revenue? Elle l'avait sauvée une fois, mais elle ne la sauverais aps face à l'homme qui la suivait. Elle ne pourrait pas. Son espirt était en pleine confusion, que voulait-elle? Mais une question jaillit des lèvres de la jeune fille.

-Qui es-tu?

Bonne question... Eilyne doutait elle-même de sa propre idetitée. Perdue? Cela devait être le mot. Elle voyait le visage déterminé de la jeune fille. Mais elle n'arrivait pas bien à discerné les traits à cause de la nuit qui tombait. Pour lui donner courage, le blé se mit à onduler, l'un d'eux caressa la joue de Eilyne. Elle releva légèrement la tête et croisa le regard de la jeune fille.

-Je suis...Une Annhilée, je crois que tu avais remarquer. Je m'apelle Eilyne. Tu ne devrais pas rester là...

Elle lui conseillait de partir. Pourquoi ? Voulait-elle encore lui venir en aide ? Elle était vraiment étrange pour une Annihilée se dit Karen. Elle avait toujours considéré les Annihilés comme des lâches, il y avait des gosses des 10 ans qui s'étaient échappé de l'Institut, et ils avaient résisté aux tortures. Et eux, au moindre problème, ils perdent leur volonté et se mettent au service de ces monstres de scientifiques. De la lâcheté pure. Elle les haïssait pour ça, et pour tout le mal qu'ils faisaient.

- Pourquoi m'as tu aidé ? dit-elle sans se présenter.

Elle était suffisemment connu à l'Institut comme étant l'une des proche de Pyros pour ne pas se faire de la publicité en plus. Mais elle voulait savoir. Elle voulait comprendre.

Pourquoi restait-elle? Il allait revenir. Elle avait une puce. L'homme pouvait la retrouver à tout moment. Eilyne començait un peu à s'affoler. Et pourquoi lui posait-elle cette question. Pourquoi ne la laissait-elle pas seule?

-Pourquoi voudrais-tu le savoir? Lui cracha elle, sur les nerfs.

La jeune fille ne bougeait pas en face d'elle. Les arbres lui murmuraient de se calmer.

-Bon très bien dit-elle dans un souffle. Parce que je me déteste, parce que tu... vous êtes comme moi.

Son coeur rata un battement. Les arbres lui disaient des choses, mais ils lui en disaient tellement en meêm temps qu'elle ne comprenait pas tout. Elle ne les avait jamais vu aussi paniqués.

Eilyne semblait sur les nerfs. Et solitaire. Aparemment, elle voulait être seule et Karen la dérangeait. Mais elle ne comprennait toujours pas. Elle se détestait ? Alors elle ne voulait pas être une Annihilée ? Elle s'en voulaitde faire autant de mal ? Mais alors pourquoi le faisait-elle ?

- Tu te déteste d'être une Annihilée ? Tu te déteste de capturer des gamins pour les transformer en souris de laboratoire ? Alors t'as qu'à arrêter de le faire.

La voix de Karen était sèche. C'était aussi simple que ça, alors pourquoi ne disait-elle pas stop ? Avec un peu de volonté, on peut tout faire, c'est ce que Pyros ne cessait de répéter.

Celui qui la suivait allait bientôt arriver, les puces qu'ils avaient implanter dans leurs cou après la fuite des premiers fugitifs le guidait vers elle.

- Tu te déteste d'être une Annihilée ? Tu te déteste de capturer des gamins pour les transformer en souris de laboratoire ? Alors t'as qu'à arrêter de le faire.

Là, c'était trop ses nerfs lachèrent. Elle éclata de rire. Ne s'arretant pas.

-Tu crois que je suis dénudée d'intelligence? Tu crois que je n'y ai pas pensé? Je ne peux pas, je l'aurait déjà fais sinon.

D'un coup, l'homme qui la suivait apparut au loin. Les bras de Eilyne tremblaient et elle mit, dans un reflexe, ses mains par terre. Des centaines d'herbes qui lui arrivait à la taille poussère autour de la jeune fugitive. L'homme ne la vit pas et se dirigea vers Eilyne.

L'herbe autour de Karen se mit subitemment à grandir. L'adolescente eut un geste de recul, était-ce une attaque ? Elle se savait pas trop comment réagir, jamais une plante ne l'avait attaquée. Alors que l'herbe la camouflait à présent complétement, elle songea que c'état un piège.

L'annhilée l'avait attirée en se faisant passer pour une pauvre fille prisonnière de ses engagements, et maintenant elle venait de l'aveugler, sans doute pour mieux la prendre par surprise. Elle se retourna vivement, sentant le début d'une parano prendre possession d'elle. Elle s'était faite avoir.

Il ne lui restait plus qu'à partir loin d'ici. Le terrain avantageait son adversaire, il vallait mieux qu'elle fuie le combat ou qu'elle le déplace là où elle saurait reprendre l'avantage sur son ennemie. Mais une voix la stoppa dans son élan. Une voix grave. Une voix d'homme.

-Alors poupée, tu as trouver un fugitifs ou tu te prélasse au soleil comme une feignasse?

Eilyne ne répondit pas, l'homme était toujours sur sa planche et ne volait pas très haut. Un sourire narquois tira ses trais.

-On ne répond pas, je ferais un mauvais rapport sur toi tu sais, si tu ne continue à rien faire... Et tu sais ce que c'est un mauvais rapport n'est ce pas?

Eilyne serra les dents, Oh oui qu'elle le savait, elle en avait encore les marques de son précédent. Si un jour elle pouvait faire de même à cet homme cruel et perver, elle le fairait surement avec joie. Eilyne ne disait toujours rien, si elle disait quelque chose de travers se serait la fin de l'univers...

Un rapport ? De quoi cet homme pouvait-il bien parler ? Ce pourrait-il que l'Annihilée ait dit vrai ? Mais c'était une Annihilée, elle ne pouvait la croire ! Pourtant ...

Karen était curieuse, elle voulait savoir, elle voulait comprendre. Elle avait le choix, soit elle attendait et écoutait la discussion en espérant apprendre des informations intéressantes avec le risque qu'il ne se passe rien du tout. Soit elle prennait la décision d'intervenir et d'aider l'Annihilée pour lui soutirer les informations qu'elle désirait.

Mais comment pouvait-elle aider une Annihilée ? Elle avait tant de mauvais souvenirs avec les Annihilés, tant de douleur, tant de souffrance, pouvait-elle vraiment lui faire confiance ? En avait-elle le droit ?

Karen choisit d'attendre de voir comment les évènements allaient se dérouler.

Elle attendait veinement la sentence. Qu'allait lui faire l'homme? La frapper, l'injurier de nouveau? Elle n'en avait pas la moindre petite idée, c'était d'ailleurs cela qui l'inquiètait le plus. Mais, il n'y avait pas que de l'inquiètude pour elle desormais. Une autre personne qui n'était, d'ailleurs, pas très loin d'elle la faisait s'inquièter. Il ne fallait surtout pas que l'homme la trouve. Heureusement que les herbes hautes qu'elle avait fait pousser la cachait partiellement et qu'elles se fondaient très bien dans la flore alentoures. Les mains d'Eilyne étaient cripsée, elle tournait le dos à l'homme, ne préferant pas voir sa face. Ce dernier ne disait plus rien. Non! Avait-il sentit la fugitive, impossible! Enfin, rien n'était impossible. Eilyne eut une idée. Si, en quelques sortes, elle neutralisait l'homme et qu'en suite elle faisait comme ci c'était la jeune fugitive qui l'enlèvait. Autant essayer, mais d'abbord, il fallait transmettre un message à la jeune fugitive. Elle se concentra, autour de la jeune fugitive, des lianes s'étaient mise à bouger, formant une phrase à terre.

" Enlève moi!"

Bon, peut être n'allait-elle pas comprendre. Mais au moins elle la prevenait. Eilyne se secoua la tête, mais qu'allait-elle faire! Son plan était débile, elle comptait en fait sur la fugitive pour faire comme si elle l'enlevait, ce qu'elle allait faire en fait. Enfin, elle l'esperait. C'était... bisarre. De toute façon, depuis qu'elle avait son pouvoir, plein de choses étaient bisarre, il ne fallait même plus les compter. Elle n'y arriverais pas. La jeune fille attendit. Mais l'homme passa à l'action, en colère. Il donna un coup de pied dans les côtes de la jeune fille en hurlant, rouge:

-Tu va répondre oui!!

La colère déformait ses traits, et la douleur pulsait sous la peau de la jeune fille. Elle gémit, elle avait cru, un instant, entendre ses côtes craquer. Non. Courage, faire face à la difficultée. Ne rien tenter. Tout va bien. Non, tout ne va pas bien. Rien n'allait à vrai dire, mais Eilyne resta calme.

"Enlève-moi"

Voilà que les branches lui parlaient maintenant !! Si Karen avait des doutes quant à la folie qui le manaçait depuis plusieurs jours, elle n'en avait plus. A moins que ... cette fille, cette Annihilée, elle pouvait contrôler les plantes. Ce message venait-il d'elle ? Etait-ce possible qu'une Annihilée lui demande de l'aide ? Karen était peut-être folle après tout ...

Elle hésitait encore lorsque l'homme qui avait rejoint l'Annihilée lui envoya un coup de pied dans les côtes. A cet instant précis, elle cessa de réfléchir et fit ce qu'elle aurait déjà du faire depuis longtemps. Elle bondit hors de la cachette que Eïlyne avait faite pour elle et se rua vers l'homme. Elle s'était battue maintes fois contre ceux qu'elle surnomait les "cravates noires". Elle savait exactement comment agir.

L'homme fut emporté avec elle et roula au sol. Elle se téléporta aussitôt auprès de l'Annihilée, l'attrapa par le bras et disparut, emportant avec elle son ennemie jurée. Elle ne s'était pas téléportée au repaire des Fugitifs. Trop risqué, l'homme avait déjà repéré Eïlyne une fois. Il pouvait recommencer. Les deux adolescentes se retrouvèrent en haut d'une falaise, en Indonésie, le pays natal de Karen. L'homme mettrait du temps à les retrouver ...

- Tu m'explique maintenant ?

Les minutes passaient, longues, brûlante. Surtout pour Eilyne qui avait l'impression qu'une épée de feu lui avait transperçé le côté du corps. Sa tête, ses pensées, son esprit, tout son être était tourné vers la douleur, oubliant pratiquement tout autour d'elle. Lorsque vous avez mal, la douleur devient le centre de toutes vosw pensées. Vous esperez que cela va s'arrêter. Vous souffrez et vous voulez faire quelque chose afin que cette souffrance disparaisse. C'était facile de penser ça, mais de le faire beaucoup moins. Surtout lorsqu'un homme rit sur votre sort en menaçant de vous donner un autre coup si vous ne vous relevez pas.

Soudain, sans qu'Eilyne puisse voir presque quoi que ce soit. La jeune fille a qui elle avait demander, elle pensa depuis des heures mais cela devait faire seulement quelques minutes, de l'enlever sortit de buisson, et, sans que l'homme ne puisse faire le moindre geste. Attrappa Eilyne part le bras. D'un coup, les nausées l'envahir, mais cela fut trop bref pour s'attarder sur ce sujet. Un air marin atteint ses narines, les yeux a demi fermer à cause de la douleur qui maintenant s'attenuait car tout de même, ils avaient été formé pour resister à plus.

En effet, les deux jeunes filles se trouvaient au bord d'une gigantesque falaise plongeant tout droit dans une mer déchaînée. Paysage du Paradis lorsque vous vous trouvez enfermé dans une institut grise et monotone. Les vagues, puissances marine, s'écrasait dignement sur les rochers de la falaise. Projetant partout autour des goutelettes d'eau mouillant au passage le haut de la falaise. Des mouettes tournaient dans le ciel, s'appelant par des cri suraigue qui pouvait presque percer les tympans si l'ont ne faisait pas attention. La jeune fille en face de Eilyne brisa le silence que ce paysage avait produit sur elle.

-Tu m'explique maintenant ?

Au début, Eilyne ne comprit pas du tout de quoi voulait parler la jeune fille et lui jetta un regard quelques peu interrogateur, puis, se rapellant le message un peu intriguant qu'elle avait demandé aux plantes de reproduire pour la jeune fille, c'est vrai qu'il y avait de quoi se poser des questions.

-Bah, tu l'as déjà fais. C'est ce que je voulais en fait.

Karen lâcha un soupir et s'assit sur un rocher. Cette fille était vraiment étrange. Elle avait toujours considéré les Annihilés comme des monstres, comme les méchants de l'histoire, mais si l'IRGE avait trouvé un moyen de les forcer à agir contre leur volonté ... ça changeait tout.

- Je dois avouer que je ne sais pas trop pourquoi je t'ai aidé.

La jeune fille hésita. Elle parlait autant pour elle-même que pour l'Annihilée. Mais elle ne voulait pas la froisser si elle se révélait avoir un bon fond.

- Jusqu'à présent, chaque fois que j'ai rencontré des Annihilés, ça s'est mal fini ... A force, j'ai une véritable collection de mauvais souvenirs ...

Sa main se crispa. L'adolescente tâcha de se calmer.

- La nuit je revis toutes ces horreurs. Je n'ai pas eu une nuit de repos depuis longtemps ... marmonna-t-elle.

Ses cauchemars la hantait assez régulièrement. Au début, elle était constament exténuée de se réveiller en sueur chaque nuit. Puis, elle avait pris l'habitude. Son corps était devenu plus fort, plus résistant au sommeil. Elle trouvait ça horrible, mais d'un côté ça la soulageait. Etant moins fatiguée, elle faisait moins de cauchemars et dormait mieux.

- Pourtant, tu semble différente ... je crois que c'est pour ça que je t'ai fait confiance.

Mais Karen ne savait pas si elle avait pris une bonne ou mauvaise décision. Elle l'apprendrais sûrement avec le temps, mais en attendant, elle se sentait mal de devoir rester dans le doute.

- Mais je ne comprends pas très bien ce que tu veux, ce que tu attends de moi ...

Elle l'avait sauvée, mais maintenant ? Que faire ? Dans tous les cas, il était hors de question de l'enmener à l'entrepôt des Fugitifs, elle ne pouvait prendre le risque que ce soit un piège et mettre tous ses camarades en danger. Elle s'y refusait catégoriquement.

Il était vrai, que, de l'exterieur, on pouvait bien se demander ce que faisait deux jeunes filles au bord de la mer. En fait, Eilyne ne savait même pas où elle était, et si, la Fugitive venait à partir, elle resterais seule là. Mais, pour Eilyne, c'était une délivrance, elle n'aurait pas à souffrir de la faim, les plantes ne la laisseraient pas mourir, mais elle manquerait cruellement de compagnie seule dans un payus qu'elle ne conaissait même pas. Le seul réconfort à cette situation, si elle devait se passer, c'est qu'elle était seule, sans Annihlés ou des memnbres de l'IRG sur le dos. Puis la voix de la jeune fille resonna près d'elle.

- Je dois avouer que je ne sais pas trop pourquoi je t'ai aidé.

- Jusqu'à présent, chaque fois que j'ai rencontré des Annihilés, ça s'est mal fini ... A force, j'ai une véritable collection de mauvais souvenirs ...

- La nuit je revis toutes ces horreurs. Je n'ai pas eu une nuit de repos depuis longtemps ...

Eilyne était plutôt horrifiée, de plus arriver à dormir à cause de cela, à cause d'eux. Des gens comme elle. Des Annhilés. Elle, elle n'arrivait pas à faire du mal aux siens, il lui était arriver de partir en chasse, oh oui, souvent même, mais au grand jamais elle ne faisait de mal aux gens, sauf lorsqu'eux même lui faisait mal, mais ce n'était pas du tout par plaisir, c'était à cause des gens derrière elle, des hommes qui les suivaient constamment durant les missions, et, qui, à cause de l'émeteur qui se cachait quelques part dans son corps, la retrouvait très facilement, lorsqu'elle était près.

- Pourtant, tu semble différente ... je crois que c'est pour ça que je t'ai fait confiance

A vrai dire, Eilyne, assez sensible de nature, tout comme la nature d'ailleurs, ses paroles la touchèrent en plein coeur, cela lui fit l'effet d'un ouragan dévastant tout sur son passage à l'i nterieur d'elle même, mais cela redonnait joie à son coeur, cela faisait longtemps qu'on ne lui avait dit pareille chose. Mais elle garda ça pour elle même, co:mme toujours, l'institue lui avait apris cela, ou plutôt l'avait-elle appris seule là bas, cela l'avait enfermée en elle même.

- Mais je ne comprends pas très bien ce que tu veux, ce que tu attends de moi ...

C'est vrai qu'Eilyne l'avait un peu surprise avec son message tout à fait incohérent.

-Je voulais que tu m'enlève, ça tu l'as bien fait, mais je voudrais ne jamais retourner là bas, je veux que tu m'enlève pour de bon. Je ne sais pas comment l'expliquer. Je ne veux pas que tu m'emène à votre base, cela serait trop facile, et puis je pense que vous êtes plus méfiants que cela j'imagine. Je veux juste, ne pas y retourner, et, si possible, vous aider. Mais... Je suis pistée c'est bien ça le problême, je ne sais même pas où se cache se maudit truc!

- Rassure-toi, y'a aucune chance pour que tu visites notre base ... rigola Karen.

Elle commençait à bien apprécier Eïlyne, même si elle ne lui faisait toujours pas complétement confiance. Ses préjugés sur les Annihilés étaient encore profondément ancrés en elle. Il lui faudrait du temps pour s'en défaire.

- Au fait, je m'appelle Karen, dit-elle plus par politesse que par nécessité.

Elle savait qu'elle s'était fait une sacrée réputation au sein de l'IRGE. Le rebelle "Pyros" et ses deux acolytes Abbygail et Karen avaient fait parlé d'eux ces derniers temps et elle se doutait que la plupart des membres de l'IRGE connaissait son nom et son pouvoir.

- Pour ce qui est de nous aider, si tu le fais, tu prends le risque de te faire capturer par l'IRGE.

Sans doute, Eïlyne le savait-elle déjà, mais Karen préférait mettre les choses au clair pour qu'il n'y ait pas de malentendu. Elle voulait être honnête avec la jeune fille.

- Mais, je doute que les Fugitifs te fassent vraiment confiance. On a beaucoup souffert à cause de l'IRGE et certains d'entre nous ne sont encore que des gamins. Mais je suppose que tu pourrais te rendre utile en nous tenant informé ... On est pas très au courant de ce qui se passe eu sein de l'IRGE, ni dans le reste du monde. On est enfermés dans notre bulle.

Karen se tut, perdue dans ses pensées. Elle laissa l'air marin emplir ses narines. L'air indonésien. Son pays.
Elle resongea aux paroles d'Eïlyne.

- Tu dis que tu es pistée, ça veut dire que tu as une sorte d'émetteur sur toi et qu'ils peuvent te retrouver grâce à ça ?

La jeune fille répondit positivement. Karen réfléchit un instant. Si leur émétteur n'avait qu'une faible portée, Eïlyne serait en sécurité ici, par contre, si l'IRGE avait l'appui d'un satellite, ils finiraient par retrouver sa trace, c'était peut-être même déjà fait.

- Tu sais comment ces émetteurs fonctionnent ? demanda-t-elle.

Après la longue tirade que Eilyne avait prononcé, la jeune fille reprit une grande goulée d'air, tantôt pour tout simplement ne pas mourir asphyxié et tantôt pour essayer d'enlever le poids d'angoisse qui serrait ses poumons. Parce que, oui, elle avait un peu peur, elle ne savait pas exactement pourquoi, même si elle avait quelques théories, déjà parce que elle avait sur elle un émeteur et qu'elle ne savait où il se trouvait. Non, elle identifia mieux le sentiment d'angoisse qui lui serrait les poumons, il n'y avait pas que l'angoisse, il y avait aussi trop plein de sentiment. Joie, d''avoir semé ainsi l'homme. Et aussi le sentiment d'avoir enfin trouver quelqu'un de bien et qui lui faisait rien qu'un petit peu confiance. Et cela lui redonnait un peu courage, elle ne trahirait pas cette confiance, elle se le jura interieurement.

- Rassure-toi, y'a aucune chance pour que tu visites notre base ... rigola Karen.

Eilyne se doutait un peu de ceci, elle ne releva pas car elle s'y était préparéé, elle le savait de toute façon, comment une Annhilée comme elle pourrait ainsi entrer dans la base des fugitfs pour ensuite retourner dans sa base à elle. non, les fugitifs n'avaient surement pas assez confiance pour cela, ce n'était pas possible. De toute façon, qui donc aurait eu confiance, surtout que les deux jeuens filles venaient à peine de se rencontrer, comment se faire confiance dans ses circonstances, quoi que, peut être cela restait-il possible...

- Au fait, je m'appelle Karen. Dit la jeune fille.

-Et moi, Eilyne, mais je crois que je te l'ai déjà dit...

Karen, tient, cela lui disait quelque chose, elle se fouilla la mémoire en quête d'un souvenir qui devrait normalement refaire surface à l'annonce de se nom. elle retourna tout les recoins, c'est vrai qu'elle vivait plutôt coupée de toute information lorsqu'elle était à l'institut, quoi que, cela lui évoquait quelque chose, quelque chose de grave qui s'était produit autrefois, alors qu'elle s'était enfermée dans son mutisme. Des gens s'étaient échappés de l'institut, créant ainsi le groupe des Fugitifs. Oui, cela lui revenait! Karen, Abbygail et Pyros, c'était les deux noms qui lui revinrent vraiment à l'esprit. Oui, c'était ceux qui avaient fait la première rebellion, ceux qui avaient fugé les premiers. Oui! Devant elle, se trouvait en fait une des plus célèbres Fugitives.

-Pour ce qui est de nous aider, si tu le fais, tu prends le risque de te faire capturer par l'IRGE.

-De toute façon, je suis déjà à l'institut, qu'y a t-il de pire?

-Mais, je doute que les Fugitifs te fassent vraiment confiance. On a beaucoup souffert à cause de l'IRGE et certains d'entre nous ne sont encore que des gamins. Mais je suppose que tu pourrais te rendre utile en nous tenant informé ... On est pas très au courant de ce qui se passe eu sein de l'IRGE, ni dans le reste du monde. On est enfermés dans notre bulle.

C'est vrai que des gamins, des petits enfants avaient été capturés et gardés à l'institut, en y pensant cela donnait la nausée à Eilyne. Comment des gens pouvaient enfermés des enfants, c'était vraiment des personnes sans coeur, lorsqu'elle voyait, dans les couloirs, des gamins, cernés et la mine triste, en plein déséspoir, elle avait envie de les réconforter, de ce précipiter et de les serrer dans ses bras. Elle soupira, quelle injustice dans ce monde. Surtout que tout cela était caché aux humains, des enfants étaient arrachés à leur familles, qui les pleuraient pensant surement qu'il sétaient mort. Cela lui donnait vraiment la nausée.

-Tu dis que tu es pistée, ça veut dire que tu as une sorte d'émetteur sur toi et qu'ils peuvent te retrouver grâce à ça ?

Eilyne répondit par l'affirmatif avec un simple hochement de tête. Et replongea dans ses pensées, comment faire pour défaire cette choses, c'était surement petit, ça c'était sur, pour qu'il soit dans son corps, forcèment, et, c'était surement mécanique ou bien électrique, nan c'était même sur, peut être que... Non elle ne savait pas, si, autant tout essayer, elle avait vu cela une fois dans un film, une série plutôt, une fille avait eu un emmetteur sur elle, et, son coéquipier lui avait, avec un truc électrique que les medecins utilisent pour ramener à la vie ceux que leur coeur ne bat plus, fait grillé son emmetteur... Peut être cela pourrait-il marcher.

-Tu sais comment ces émetteurs fonctionnent ?

-Humm, pas exactement, mais j'ai peut être une idée.

Et Eilyne lui expliqua tout de ce qu'elle avait pensé il y a quelques minutes. Puis, elle reprit la parole de nouveau.

-Est-ce qu'il y a quelqu'un parmit vous qui fait des électro chocs ou quelques chose dans le genre?